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La Dordogne vue par ses habitants

Ce film documentaire présente des extraits de 5 ateliers participatifs (Bort-les-Orgues, Argentat, Carlux, Sainte-Foy-La-Grande et St-André-de-Cubzac) organisés pour réunir des habitants vivant le long de la rivière Dordogne. Ces ateliers visaient à faire émerger la perception de la rivière en répondant à la question suivante :
« C’est quoi pour vous la rivière Dordogne ? »

Au cours des ateliers, les participants furent invités à produire des cartes mentales ou croquis individuels et des cartes participatives en groupe. Ces travaux permirent de présenter les points de vues et de les mettre en commun pour produire un discours collectif et des scénarios sur lequel s’appuie la narration du film.

L’objectif de cette enquête semi-participative vise à explorer les perceptions des habitants de la vallée de la Dordogne concernant la rivière au bord de laquelle ils vivent leur quotidien.

Les habitants ont témoigné avec enthousiasme de leur relation avec la rivière et le fleuve. Bien qu’ils résident dans des territoires aux paysages et aux spécificités agricoles et culturelles très variées, les ateliers participatifs ont montré que la rivière constitue un trait d’union entre les habitants de la vallée. Les participants aux ateliers ont rappelé l’histoire de cette rivière et ont mis en lumière de nombreux enjeux contemporains. Exprimant leur admiration pour ce cours d’eau, ils s’inquiètent aussi de l’évolution de son état écologique.

Enfin, ce film documentaire espère servir d’outil et de support pour poursuivre les échanges entre riverains, des sources du Sancy jusqu’à l’estuaire en Gironde, lors de projection dans les communes longeant le fleuve.

Au bord du Brahmapoutre

Décembre 2014, 22 minutes
Réalisé par Emilie Crémin, Montage service audiovisuel UPS2259, CNRS Villejuif
Au nord-est de l’Inde, dès que commencent les averses de la mousson, de mai à octobre, le Brahmapoutre s’engorge d’eau et déborde dans sa plaine. Les crues rythment depuis toujours la vie des habitants du fleuve, parmi eux les Mising, une tribu originaire des vallées Himalayennes.Mais les habitants de la plaine connurent d’importants changements à partir de 1950 : un séisme majeur bouleversa l’équilibre des versants himalayens, le gouvernement étendit les digues derrière lesquelles, les communautés devaient se sédentariser. Alors, quels sont les effets des politiques publiques (aménagements fluviaux et cadre foncier) sur l’adaptation des Mising aux aléas hydrologiques ?

Rural’Est – Résilience

Juin 2014, 45 minutes
Réalisation et montage Emilie Crémin
Ce film présente le déroulement de deux journée d’étude organisées par l’association Rural’Est dans le cadre de la conférence internationale Resilience organisée à Montpellier en juin 2014.
Off-site session: Crisis, subsistence farming and social fabric : the informal economy and the non-profit economy – a North / East / South EU comparison
For more information:

Rituel funéraire d’une femme Brâhmane sur les rives de la Narmada

Janvier 2005, 11 minutes
Réalisation et montage Emilie Crémin

Omkareshwar, Madhya Pradesh, IndeLe rituel funéraire hindou présenté dans cette séquence est réalisé sur les berges de la Narmada (ghâts) dans le site sacré d’Omkareshwar, 200 mètres en aval d’un grand barrage en cours de construction.

La femme défunte est issue de la caste des brâhmanes de la localité. Son fils aîné organise le rituel funéraire et la crémation avec l’assistance d’autres brâhmanes, entouré des proches venus du village de la défunte et de passants se promenant sur les rives du fleuve. Les femmes de l’entourage de la défunte ne sont pas présentes. Le fils ainé a d’abord commencé par raser ses cheveux en laissant une mèche et s’est vêtu d’un dothi blanc puis il purifie son corps en prenant un bain dans les flots du fleuve sacré.

Les brâhmanes et les membres de la famille organisent le bûcher. Ils agencent d’abord la structure de base composée de bûches de bois précieux et ajoutent du petit bois sec. Ils purifient le corps de la défunte dans l’eau du fleuve, transportent le corps entouré d’un sari rose sur un brancard de bambou et déposent son corps sur le bûcher en posant des galettes de bouse de vache (bousas) sous sa tête. Ils enduisent son corps de beurre clarifié (ghee) et déposent des copeaux de bois de santal sur son visage. Puis ils empilent des galettes de bouses de vache sur le corps de la défunte, ajoutent des broussailles et mettent le feu.

Les officiants réalisent des circumambulations autour du bûcher en récitant des mantras (vers sacrés). Enfin ils s’éloignent progressivement.

Le bûcher se consume et quelques heures plus tard, les employés des ghâts éteignent le feu à l’aide des branches de bambou utilisées pour le brancard et confient les derniers fragments d’os aux eaux célestes du fleuve Narmada.

Cette séquence a été réalisée avec l’accord de la famille pratiquant le rituel, dans le cadre d’une enquête de terrain sur la coexistence de l’espace sacré de la ville sainte d’Omkareshwar avec un grand barrage.

 

Rituel funéraire sur les rives de la Narmada 

Les fils de la famille Bunkar viennent offrir les cendres de leur père à la Narmada. Un brahman guide le rituel sur les ghats de la Narmada à Omkareshwar (Madhya Pradesh).

Omkareshwar, une ville sainte de la Narmada

Octobre 2005, 10 minutes

Réalisation et montage Emilie Crémin

Omkareshwar, Madhya Pradesh, Inde La Narmada, divinisée comme l’une des 7 déesses fluviales de l’Inde, est actuellement en cours de transformation en raison de l’aménagement d’un vaste réseau de barrages hydroélectriques. Située au coeur du fleuve, la petite ville sainte appellée « Omkareshwar » est visitée chaques jours par des miliers de dévots shivaïtes venant pour observer le linga de shiva et la divinité Narmada. Or aujourd’hui, ce centre de pèlerinage s’intègre brusquement dans la nouvelle dynamique d’un grand chantier d’aménagement.

Quels seront les effets de l’édification d’un barrage colossal sur les représentations qu’ont les populations locales de l’ensemble de cet espace sacré ?
Maitrise de géographie 2005, Université Paris 8, Emilie Cremin.

Hommage Kurde

Janvier 2015, 20 minutes

Réalisation et montage Emilie Crémin
Ce film rend compte de la procession réunissant les proches des victimes, des membres de la communauté kurde de Paris, des associations et des soutiens se sont réunis le du 10 janvier 2015 en hommage à trois militantes kurdes assassinées à Paris en le 10 janvier 2013. Les représentants des associations demandent justice et vérité, alors que le crime reste impuni.